Au titre de l'article 58, alinéa 1er, du règlement qui traite de la bonne tenue des débats, je souhaite expliquer en quelques mots devant nos collègues notre sortie pendant les questions au Gouvernement.
Nous soupçonnons une sorte de prévention, peut-être machiste, qui a conduit à interrompre notre collègue Clémentine Autain peu avant la fin de sa question au Gouvernement. Certes, ses propos avaient suscité de l'émotion – après tout, c'est comme ça, cela arrive – , mais il aurait fallu tenir compte qu'elle avait été interrompue et que sa question ne pouvait dès lors pas ne pas excéder les deux minutes imparties. Quelques secondes lui ont manqué.
Nous avons donc jugé que l'oratrice avait fait l'objet d'une mesure brutale, ce qui nous a conduits à soupçonner qu'elle s'expliquait par du machisme, alors que ce n'était sans doute pas le cas. Voilà pourquoi nous sommes partis.
Là-dessus, à l'invitation du président, le ministre a commencé à répondre comme si de rien n'était et nous avons là aussi jugé cela brutal de la part de quelqu'un qui a été incapable de nous protéger dans une manifestation et incapable de faire un point sur ma situation lorsque j'ai été menacé de mort. Voilà comment ces faits, ajoutés les uns aux autres, nous ont commandé de sortir.
Naturellement, nous reprenons maintenant le débat dans les conditions ordinaires du travail parlementaire.
Le 08/06/2018 à 00:19, PAMPLEMOUSSE33 (citoyen) a dit :
c'est à la police de faire un point si vous êtes menacé de mort, pas à un ministre, vous mélangez tout pour qu'on s'apitoie sur votre sort ...
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