Oui, monsieur le président, sur le fondement de l'article 70, alinéa 3, du réglement.
À la suite de l'interpellation de notre collègue, je tiens à rappeler que nous effectuons, également en séance publique, un travail sérieux. Nous avons le droit, voire le devoir, d'interpeller très précisément le Gouvernement, y compris sur des questions qui ont été abordées en commission, où notre groupe, vous avez dû vous en rendre compte, est très actif : il a même fait une proposition de contre-budget lors de l'examen du PLF. Nous effectuons notre travail en commission comme en séance.
J'aimerais que personne, au cours des débats, ne remette en cause l'investissement de tous les députés et groupes qui participent au travail parlementaire. Nous prenons celui-ci très au sérieux. De telles remises en cause n'apportent rien au débat, même en cas de convergence avec des collèges avec lesquels nous avons habituellement des désaccords de fond.
Reconnaître la valeur du travail que nous réalisons et ne pas le rabaisser en séance serait faire preuve d'un minimum de respect pour le Parlement, dont vous n'avez pas encore réussi à circonscrire les pouvoirs. Nous les exercerons jusqu'au bout.