C'est l'amendement de la seconde chance, voire de la dernière !
De la seconde chance, car j'ai déjà évoqué la nécessité d'un plan d'investissement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport ferroviaire. Cela implique, à terme, la disparition des locomotives diesel. L'amendement prend pour point de perspective l'année 2040 : cette année n'a pas été choisie au hasard, car elle figure aussi dans le plan national climat défendu par le ministre de la transition écologique et solidaire. Ce plan concerne – assez logiquement – les voitures diesel, mais je pense qu'il faut aussi s'intéresser aux locomotives diesel.
Et c'est l'amendement de la dernière chance car je vous signale, madame la ministre, que sur la soixantaine d'amendements que nous avons défendus, aucun n'a été accepté. Ils relevaient pourtant, pour la plupart, d'une démarche constructive : on l'a vu sur la question du transfert, sur la question du rôle de l'ARAFER et sur beaucoup d'autres. Lorsque nous sommes réunis en séance, c'est pour nous livrer à un exercice qui n'est guère original : participer à la construction de la loi par des amendements. Les groupes d'opposition, eux aussi, ont la volonté et la capacité pleine et entière de participer à l'élaboration d'un projet de loi qui dessine le système ferroviaire du futur.