Il est clair que trop d'informations tuent l'information. D'où le souci que nous portons à la pédagogie, dans nos recommandations, comme dans nos pratiques, puisque nous avons tenu, dans notre rapport sur la cuve de l'EPR à être le plus pédagogique possible.
Le second problème posé par la masse d'informations disponibles est que ces informations ne sont pas suffisamment hiérarchisées. Cette hiérarchisation de l'information est, selon moi, une vraie question, à laquelle je n'ai pas de solution mais sur laquelle nous devons travailler avec l'ensemble des acteurs, pour parvenir à mettre en exergue celles qui sont le plus importantes au regard de la sûreté nucléaire.
Cela étant, nous ne sommes pas l'Autorité de sûreté nucléaire et notre rôle est uniquement de nous assurer que l'information sur ce qui a été fait ou décidé est correctement diffusée, ce qui signifie que, dans un souci de transparence, elle doit également porter sur la manière dont les décisions ont été prises, sur les arguments et la démarche retenue.