Je l'ai étudié, monsieur le président et je suis allé les voir, comme je suis allé voir le monde entier. Je ne parle pas ici du projet ultérieur Siemens-Mitsubishi : Siemens reprenait la partie rentable, le gaz, en arrêtant d'ailleurs la production de turbines, et Mitsubishi une participation dans nos activités résiduelles. On se serait retrouvé en concurrence avec Mitsubishi, actionnaire minoritaire d'Alstom tout en continuant à proposer lui-même les mêmes produits sur le marché : cela n'avait pas de sens. Auparavant, j'étais allé voir Mitsubishi pour essayer de monter avec eux une opération équilibrée en créant ensemble le vrai numéro trois du secteur, concurrent de Siemens et de General Electric. Cela n'a rien donné. Dans les groupes d'ingénieurs, chacun considère qu'en dehors de son pré carré, tous les autres sont moins bons.