Vous donnez les réponses en posant les questions. Je ne peux que m'inscrire en faux, monsieur le président. Je n'ai subi aucune pression. L'accord que j'ai signé avec les autorités américaines, s'il actait que certaines filiales avaient été associées à des actes de corruption, reconnaissait que pour Alstom SA il s'agissait de fautes de nature comptable et d'insuffisance de contrôle interne. Je répète que je n'ai eu de cesse, pendant les douze années où j'ai eu l'honneur de diriger cette entreprise, de renforcer en permanence tous les dispositifs. Nous signons des dizaines de milliers de contrats pour des centaines de milliards d'euros dans une centaine de pays avec des acheteurs publics. Il était important de protéger l'entreprise contre des actes délictueux. C'est ce que j'ai essayé de faire.