Je n'ai été l'objet d'aucune menace, d'aucune pression, chantage ou autre. J'ai proposé la vente, mais, monsieur le député, dans une entreprise on ne fait pas tout cela dans son coin, il y a des conseils d'administration, des syndicats, des actionnaires. Toutes ces opérations ont été soumises à la consultation des partenaires sociaux qui, à la majorité, ont soutenu ce projet, aux actionnaires qui l'ont soutenu à 99,2 %.
Je ne comprends pas votre question sur la data room. Bien sûr, nous avons ouvert une data room, c'est-à-dire que nous avons donné à GE accès à quelques informations précises le 3 mars. Ils en avaient besoin, sinon ils ne pouvaient pas faire d'offre, et ils l'ont faite entre le 23 et le 25 avril. Mais je vous rassure : quand Siemens, puis Siemens avec Mitsubishi, ont souhaité faire une offre, d'une part nous avons obtenu de GE un délai pour qu'ils aient le temps de la formuler, d'autre part nous avons accepté qu'un haut fonctionnaire de l'Inspection des finances, M. Prada, fasse un audit pour s'assurer que l'information qui leur était donnée soit strictement la même que celle donnée à GE dans cette fameuse data room.