Madame Pouzyreff, vous avez commencé par un propos assez gentil, estimant qu'il y avait bien une logique industrielle dans cette opération. Je l'ai dit et le répète, l'évolution du marché mondial de l'énergie ne permet pas de croire qu'on avait le choix de ne rien faire. Il fallait agir. Je le dis humblement, mais je suis fier d'avoir su anticiper un certain nombre d'évolutions et d'avoir eu le courage – j'utilise ce mot, car il ne vous a pas échappé que j'ai eu droit à un certain nombre d'attaques personnelles – de conduire à son terme une évolution nécessaire.
Sur la deuxième partie de votre propos, je ne peux pas vous suivre dans votre analyse sur l'existence de problèmes de corruption partout. Il y a eu un nombre limité de dossiers susceptibles d'intéresser la justice car contraires au droit international. Je l'ai dit, un tel dossier, c'est un dossier de trop. Mais nous avons signé des dizaines de milliers de contrats et nous ne pouvons pas contrôler ces contrats autrement que par des procédures de vérification.