Tout d'abord, madame la présidente, je vous prie de bien vouloir m'excuser de n'avoir pas participé plus tôt aux débats de votre commission alors même que j'avais déposé de nombreux amendements.
Je tiens tout particulièrement à rendre hommage à toutes les organisations caritatives de notre pays qui font un travail remarquable en apportant un peu d'humanité aux migrants sans aucun droit et sans moyens qu'elles trouvent dans la rue et auxquels certaines personnes accordent moins d'attention qu'à leur chat, leur chien ou leur poisson rouge.
Vous avez raison de souligner le rôle des préfets. J'aimerais apporter mon témoignage. Je suis la situation de beaucoup de migrants, malheureusement pas suffisamment faute de temps. Les préfets ou les membres du personnel préfectoral que j'ai au téléphone me disent qu'ils ne sont pas vraiment fiers de ce qu'ils font et qu'ils aimeraient avoir plus de liberté dans le cadre de leurs missions.