Pour que je sois plus gentil, il faut que le ministre le soit aussi, notamment dans l'accueil des personnes migrantes. Vous dites, monsieur le ministre, qu'il ne faut pas qu'il y ait trop de pression et de tension à Calais. Nous sommes dans un entre-deux totalement hypocrite. On sait qu'il y a des gens sur place mais on dit qu'il ne faut pas les héberger pour qu'ils ne restent pas là. Ils sont sur place. Ils se baladent dans les rues. Les plus précautionneux démontent leur tente le matin et se baladent avec elle avant de se reposer quelque part, dans un endroit qu'ils trouvent pour passer la nuit.
C'est cela, l'accueil ? C'est cela, l'hébergement ? Peut-être voulez-vous que l'on parle des accords du Touquet et de nos relations avec la Grande-Bretagne plutôt que de nos relations avec la CGT dont vous n'êtes pas le mieux placé pour parler, monsieur le ministre.