Je me suis, moi aussi, rendu à Calais au moment des grands froids, et j'ai pu constater que les services de l'État déployaient des efforts importants durant la période hivernale. Cependant, dans ma circonscription bretonne, j'ai également été témoin de l'expulsion d'une famille d'un CADA alors que la température était de moins cinq degrés Celsius. Cette famille a pu être hébergée provisoirement grâce à la solidarité des associations, mais je trouve que, sur le principe, une telle situation n'est pas tolérable : on doit pouvoir trouver une solution pour faire bénéficier de la trêve hivernale toutes les personnes se trouvant sur notre territoire, quelle que soit leur nationalité et quels que soient leurs droits.