Mon amendement CL136 part d'un double constat. Sur le terrain, tout d'abord, on voit bien qu'il y a très peu de parcours d'intégration pour les demandeurs d'asile et qu'ils sont très succincts lorsqu'ils existent. On met bien davantage l'accent sur l'intégration de ceux qui ont obtenu le statut de réfugié, ce qui a d'ailleurs une certaine logique. Ensuite, comme l'a souligné la présidente de la commission des Affaires étrangères dans son rapport pour avis sur ce texte, on pourrait avoir davantage de moyens et de liant grâce une meilleure coordination avec l'aide au développement.
Je propose que toutes les actions d'intégration, notamment l'apprentissage du français et l'aide à l'entrepreneuriat, fassent l'objet d'une coordination avec les opérateurs de l'aide publique au développement qui interviennent dans les pays d'origine des demandeurs d'asile. Ce sont effet des acteurs très efficaces. Je pense par exemple à l'Alliance française de Paris et à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), qui prépare notamment l'aide au retour – on pourrait l'améliorer en travaillant en collaboration avec les opérateurs de l'aide au développement.