Cet amendement consiste presque à mettre en question la logique même de l'aide au développement, dont il faut reconnaître l'objectif. Je saisis cette occasion pour rappeler l'idée que nous défendons également en commission des Affaires étrangères, et qui a toute sa place ici : l'aide publique au développement accuse un retard du fait des gouvernements successifs, en particulier du vôtre, monsieur le ministre, en dépit de l'engagement pris par M. Macron que le rythme actuel ne permettra pas de l'honorer. Je regrette que votre Gouvernement ne prévoie pas un pendant direct en matière d'aide au développement ; c'est inadmissible.