Au nom du groupe Les Républicains, je voudrais vraiment, monsieur le ministre d'État, marquer un désaccord fondamental entre vous et nous sur cet amendement. Je respecte naturellement votre position. Je pense que vous vous exprimez de bonne foi et qu'en dépit de nos désaccords techniques, vous essayez de régler un problème dans la durée.
Ce que nous vous demandons, c'est de régler immédiatement un problème précis. Le tribunal administratif de Paris a obligé la région Île-de-France à accorder une tarification réduite à des clandestins. Or, il n'y a aucun motif d'intérêt général à ce que l'ouvrier français ou étranger en situation régulière paie sa carte Navigo plein tarif et que le clandestin, lui, bénéficie d'une réduction. Il y a de toute évidence une malfaçon législative. Je pense que tous les républicains – toutes les personnes attachées à la devise de la République et notamment au principe d'égalité – seront d'accord avec nous : il n'y a aucune raison de demander à l'ouvrier français, à l'employé français qui prend le métro ou le RER de subventionner le transport des clandestins.