Je suis en plein accord avec notre collègue Danièle Obono concernant les tests osseux. Cette marge d'erreur de dix-huit mois pose un réel problème. Ce test a été établi dans les années 1930 sur une population caucasienne en bonne santé – qui ne correspond plus à la nature des personnes aujourd'hui destinataires de ce test.
Notre dispositif d'évaluation sociale fonctionne plutôt bien – les associations nous le disent. Il n'existe de toute façon aucune possibilité d'établir la réalité précise de la minorité. Restons-en au texte actuel qui permet à l'autorité judiciaire d'éclairer l'administration.