Madame Boyer, si seuls les individus considérés dangereux et repérés par nos services passaient à l'acte, le problème serait aisé à résoudre. Aujourd'hui, passent à l'acte des gens dont nos services n'auraient jamais pensé qu'ils le fassent. La menace vient du fait que certains individus se radicalisent sans que personne ne s'en aperçoive. Croyez-moi, nous en déjouons beaucoup. Quand nous regardons leur passé, nous nous apercevons que rien ne permettait d'imaginer qu'ils pouvaient passer à l'acte. Je vous assure que c'est une lutte de tous les instants.