Et l'on sait combien grandes sont les potentialités de ce continent. Il faut aider à construire la rive sud de la Méditerranée.
Il faut aussi que l'Europe sache trouver des solutions communes en matière d'asile et d'immigration, et cela passe par des législations de plus en plus convergentes. C'est ce qu'elle a commencé à faire – mais encore trop peu – en tentant de mettre en place un régime d'asile européen commun. Et c'est à quoi entend contribuer la France avec ce projet de loi, dont la plupart des dispositions tendent à nous rapprocher du droit et des pratiques en vigueur chez nos partenaires les plus proches.
Le premier objectif, vous le connaissez, est de raccourcir les délais d'instruction du droit d'asile, à six mois en moyenne. Cela permettra non seulement de gagner en efficacité, mais aussi – je le dis – en humanité. En effet, ce qui crée des situations inextricables, insupportables sur le plan humain, c'est notre incapacité à trancher dans des délais raisonnables.