Quand une personne qui a fui les théâtres de guerre doit attendre parfois plus de deux ans dans la précarité, avant de savoir si elle pourra construire ici sa vie, qui peut prétendre que la France est à la hauteur de ses valeurs ?
Décider en six mois en moyenne, c'est donc offrir les possibilités d'une insertion rapide dans la société à ceux qui obtiendront l'asile. C'est aussi donner à ceux qui en seront déboutés les conditions d'un retour digne au pays. Car en six mois, ils n'auront pas perdu les liens avec leur famille, leurs repères, leurs amis ; nos politiques de retour doivent d'ailleurs viser à leur permettre de se construire une nouvelle vie.