Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mesdames les rapporteures, mes chers collègues, nous y voici ! À l'orée d'un débat parlementaire attendu. Nous avons rendez-vous avec un sujet grave et important : il est question d'une rencontre de la France avec le reste du monde. Oui, nous devons avoir à l'esprit que, lorsque l'on parle de l'asile et des migrations, nous parlons de nous et nous parlons des autres.
À ce stade de la discussion, j'ai à coeur de vous rappeler trois points. Trois points qui forment une ligne d'horizon, que nous ne devons jamais perdre de vue.
Premièrement, l'asile est un bien précieux.