La troisième rupture, c'est l'organisation du retour systématique des clandestins dans leur pays d'origine.
Pourquoi, monsieur le ministre d'État, n'y a-t-il eu depuis plusieurs années aucun vol groupé vers des pays d'origine de l'immigration en Afrique subsaharienne ou au Maghreb ? Cela passe, c'est vrai, par une plus grande mobilisation de ces centres de préparation à l'éloignement que sont les centres de rétention administrative : je vous en donne acte. Mais bien d'autres mesures sont nécessaires. Il faut négocier avec les pays d'origine un plan de retour selon un principe simple et clair : pas de visas et pas d'aide publique au développement sans retour effectif des clandestins.