Vous reprenez en outre à votre compte les fantasmes de l'extrême droite en estimant que nous risquons la submersion alors que, je le rappelle, les 40 000 déboutés annuels du droit d'asile ne représentent que 0,06 % de la population.
En réalité, nous l'assumons : tant que nous n'aurons pas agi sur les causes de ces départs, nous devrons assumer une part de leurs conséquences, y compris les quelques dizaines de milliers de personnes en situation de détresse humanitaire qui, tous les ans, arrivent en France pour des raisons économiques et climatiques. Dans notre projet, nous proposons de traiter ces cas au moyen d'un statut.
Je me suis rendu au début de la semaine dernière dans un centre de rétention administrative.