Pour les Républicains, il est naturel de mettre fin au statut de réfugié lorsque la personne concernée a été condamnée à deux ans d'emprisonnement, et non à dix ans. Comment peut-on tolérer qu'une personne à laquelle nous avons offert l'hospitalité commette des délits ou des crimes sur notre territoire sans que notre nation ne réagisse ? Imaginons la réciproque et ce qui adviendrait à nos concitoyens qui bénéficieraient de cette même hospitalité dans un pays étranger. Arrêtons avec cette forme de naïveté !
Pour conclure, monsieur le ministre d'État, je ne mets pas en doute votre intime conviction, mais je regrette que vous persistiez à caboter le long des rivages de l'identité bienheureuse chère à votre Premier ministre. Les Français, dans leur immense majorité, réclament que, face à l'enjeu de l'immigration, face à la gravité de la situation, le gouvernail soit saisi avec énergie et que le cap soit clairement fixé.