Il faut raison garder. Toute la difficulté vient de ce que les quatre cinquièmes de cet hémicycle viennent d'arriver et n'ont pas de recul sur le sujet des collaborateurs parlementaires, qu'ils emploient depuis un mois. Il est tout à fait normal que ceux qui ont déjà accompli un, deux ou trois mandats aient une perception différente.
Je n'en veux pas à M. Balanant, qui ne m'écoute pas lui non plus, qui a dit qu'il ne fallait pas les prendre pour des grands précaires, mais je ne suis pas tout à fait de son avis. La compétence d'un assistant parlementaire, le coeur de son activité, c'est de rédiger des amendements, ou de préparer des propositions de loi. Posez-vous la question : qui cela intéresse-t-il sur le marché du travail ? La demande est assez réduite !
Certes un assistant parlementaire ne fait pas que cela. Il peut répondre à votre courrier, organiser des rendez-vous, exercer des fonctions d'assistant administratif, mais la réalité du marché c'est qu'un assistant parlementaire a du mal à se reconvertir une fois qu'il est mis fin à son contrat. Il y a peu d'entreprises ou d'organismes susceptibles de l'accueillir.