Si de nombreuses choses ont déjà été dites et que cette matière n'échappe malheureusement pas aux caricatures et aux postures dogmatiques, il faut savoir raison garder. Il ne s'agit pas de choisir entre une fermeture brutale et une ouverture béate, mais de proposer une autre voie que celle qui, année après année, fait étalage de son échec.
Sans parti pris ni faux-semblant, il nous faut regarder la réalité en face et ne s'interdire de lever aucun tabou. L'immigration explose dans un contexte économique et social qui ne permet pas la réussite du parcours d'intégration. Vous ne proposez en aucun cas la rupture nécessaire et attendue, mais des ajustements ponctuels qui ne résoudront rien, voire affaibliront les outils juridiques de l'administration française.
Tarir les sources d'immigration illégale en bouchant l'appel d'air des prestations sociales – un étranger tout juste arrivé en France n'a pas à bénéficier de prestations sociales financées par les personnes y résidant de longue date – mais aussi organiser le retour systématique des clandestins dans leur pays d'origine, ou encore expulser les étrangers troublant l'ordre public, sont des mesures de bon sens pour redonner à la France la maîtrise de son destin, sans pour autant renier son histoire et son héritage.
Chers collègues, profitons de l'opportunité qui nous est donnée ici et maintenant pour ouvrir le débat sur l'immigration, mais en étant guidés par une seule exigence : l'intérêt de la France.