La France a su, au cours de son histoire, écrire ses plus belles pages en assimilant la diversité de ceux qui voulaient rejoindre notre idéal. Mais, pour réussir ensemble, il faut assimiler et maîtriser les flux migratoires. Or la réalité est que notre pays, depuis des années, s'enfonce dans le refus de voir la gravité de la situation.
Monsieur le ministre d'État, en évoquant les régions submergées par les demandeurs d'asile, vous faites un constat lucide. Malheureusement, ce projet de loi n'y répond pas. Comme en témoigne son article 1er, votre texte navigue entre diverses mesurettes : mesurettes pour avoir l'air ferme – tous ceux qui braillent contre ce projet de loi vous aident, d'une certaine façon, à avoir l'air ferme devant les Français – et mesurettes pour avoir l'air généreux.
Cependant, le contrôle des frontières n'existe pas. Les quotas, nécessaires n'existent pas – ils sont appliqués au Canada, dont nous avons reçu le Premier ministre cet après-midi. Nous sommes donc dans une situation d'immigration subie et non pas choisie. Parallèlement, le regroupement familial est devenu la porte ouverte à une immigration de prestations sociales. Tant que nous ne fixerons pas un délai de carence pour l'octroi des prestations sociales, nous n'y arriverons pas. Enfin, le droit d'asile, auquel nous tenons tous, est devenu la porte ouverte à une immigration massive.
Ainsi, une fois ce projet de loi voté, nous serons dans la plus totale incapacité nationale à maîtriser les flux migratoires. Voilà pourquoi Debout la France propose un vrai référendum d'initiative partagée. J'écrirai à tous mes collègues pour leur proposer ce référendum populaire, grâce auquel les Français briseront enfin cette pensée unique, cette omerta médiatique qui interdit de parler des vrais problèmes : le gâchis financier de l'immigration, les ghettos à nos portes – il n'y a qu'à voir la Villette – , etc.
Seul le peuple pourra reprendre en main son destin, mais je crains que les grandes discussions que nous aurons ici au cours des nuits futures ne déçoivent encore plus les Français, qui auront compris que vous ne voulez pas vraiment lutter contre cette folie migratoire qui emporte notre pays.