Pour ceux qui nous regardent, je tiens à rappeler que cet article sécurise le droit au séjour des bénéficiaires de la protection subsidiaire et des apatrides. L'opportunité m'a été donnée, en 2005, de rencontrer à Sarajevo une jeune femme, Vjoska, dont le passeport portait l'inscription : « United Nations Mission in Kosovo ». Moi qui suis française to the bones, comme disent les Anglais, très fière et attachée à ma patrie, je me suis souvent posé la question et mise à sa place : comment fait-on quand on n'a pas de patrie ? Or ce texte prend position en faveur des apatrides.