D'abord, monsieur le ministre d'État, on ne peut légiférer qu'au vu d'évaluations claires des dispositifs en vigueur. Or ces dispositifs ont été mis en place en 2015 et 2016 avec les mêmes objectifs, que nous partageons, de réduire le temps d'instruction de la demande d'asile et de rendre efficaces les décisions prises définitivement. Or ces mesures n'ont pas été évaluées : vous construisez donc sur du sable.
Ensuite, on ne peut légiférer qu'au soutien d'une stratégie fondée sur la mesure exacte des défis à relever. Or ces défis ne sont pas établis. Vous parlez de crise migratoire mais les chiffres ne sont pas là. Il n'y a pas de submersion, monsieur le ministre, …