J'interviendrai dans le même sens et dans le même esprit.
S'agissant des trois premiers articles du projet de loi, nous saluons la volonté du Gouvernement de procéder à une simplification administrative et de faire converger les droits des étrangers qui bénéficient d'une protection. Au-delà de cet aspect technique, il s'agit d'offrir aux bénéficiaires de la protection subsidiaire et aux apatrides une meilleure protection et surtout un vrai moment de répit, au terme d'un parcours migratoire parfois traumatisant et périlleux et au terme d'une procédure qui est encore, on le sait, trop longue.
Le fait que cette première carte soit valide quatre années au lieu d'une seule leur permettra vraiment de s'insérer, de travailler, de construire une vie et de lui donner un nouvel élan. C'est une avancée de la loi. C'est le message positif que nous voulons envoyer : montrer une volonté politique de mieux accueillir les étrangers ; reconnaître l'enrichissement qu'ils représentent pour notre culture et pour notre économie ; réaffirmer la responsabilité de la France en matière de protection, sa tradition d'accueil, une tradition de vraie humanité et de vraie solidarité. Nous savons que c'est uniquement ensemble, grâce à nos différences, que nous faisons société. Sachons honorer dignement notre devoir d'accueil et d'intégration réussie !