Cet amendement vise à répondre à l'antiparlementarisme primaire. Nos concitoyens sont nombreux, dans la campagne, à dire, souvent à tort, soit que les députés ne font rien, soit qu'ils sont trop rémunérés, soit que leur présence à l'Assemblée n'est pas assez importante.
Je suis de ceux qui pensent qu'il faut préserver l'indemnité du parlementaire, gage de sa liberté, qui permet d'éviter que, demain, l'Assemblée nationale ne compte que des rentiers.
En contrepartie, je suis aussi de ceux qui plaident pour que l'on prenne en compte, dans cette indemnité, la présence, l'assiduité du parlementaire et la réalité de son travail. Ces dispositions existent déjà au Sénat et au Parlement européen. Il serait souhaitable que ce projet de loi introduise le taux de présence mais également l'activité. S'il revient au bureau des assemblées de définir des modalités précises, il importe avant tout d'envoyer un signal positif et fort par la loi.