Je m'associe pleinement à cet article, je tiens à l'affirmer. Je pourrais revenir sur la transmission directe du certificat médical à l'OFPRA car c'est, à mes yeux, une excellente mesure.
Mais ma réflexion se porte sur l'alinéa 3 et son objectif humaniste, qui reflète l'état d'esprit du texte, en ce qu'il se combine avec un principe de réalité. Cette proposition traduit en effet la nécessité, pour les acteurs les plus proches – les demandeurs d'asile – d'agir pour le bien de l'enfant, en traitant leur situation le plus justement possible. Grâce à cet article, des enfants pourront vivre non seulement avec leur mère et leur père – ou avec l'un des deux – mais aussi avec leurs soeurs et leurs frères. Le nombre d'enfants concernés n'excède pas 500. Pensez-vous que nous devrions les priver d'une famille, de leur famille ?