Alors que nous traitons du problème si délicat des enfants, vous me permettrez de jeter un oeil sur ces dizaines de millions, ces centaines de millions d'enfants qui souffrent à travers le monde, en particulier sur le continent africain, que je connais un peu. Les chiffres ont été donnés hier par M. le ministre de l'intérieur : il y a 1 250 millions de personnes en Afrique, et le World Population Data Sheet estime que cette population atteindra 2,574 milliards en 2050, soit 1 324 millions de plus qu'aujourd'hui. J'attire donc l'attention de cette assemblée sur un problème qu'elle connaît probablement, celui de l'amplification des poches de misère et de ces centaines de millions d'enfants.
Bref, nous, dans les pays développés, ceux du Nord, nous ne pourrons pas faire l'économie d'impulser une politique de développement. Il est, je le sais bien, plus facile d'en parler que d'agir. Si des initiatives sont déjà menées, nous souhaiterions que la France, nation généreuse, en prenne une de plus : impulser le co-développement, en particulier en Afrique. Sinon, les poches de misère ne cesseront de s'amplifier, et nous ne cesserons alors de parler des enfants dans cet hémicycle.