Cet article compte en réalité deux parties différentes. La seconde, qui vise à ce que les jeunes filles mineures étrangères menacées d'excision voient leur dossier médical directement transmis à l'OFPRA par le médecin chargé de l'examen, et non plus par les parents, va plutôt dans le bon sens – pourquoi pas. Mais, pour ce qui me concerne, j'aurais attendu de ce débat des positions fortes pour interdire et combattre l'excision dans notre pays. Je rappelle qu'en France, près de 60 000 jeunes filles sont excisées. Or nous n'en avons pas entendu parler dans ce texte : aucune mesure ne va dans le sens de combattre davantage ce crime abominable qu'est l'excision. Vous aviez là la possibilité de le faire ; vous ne l'avez pas fait, et nous le regrettons. C'était pourtant un beau combat à mener, contre une pratique qui est importée, rappelons-le.
La première partie de l'article, en revanche, est une aberration,