… mais aussi du respect du droit international et des engagements qu'a pris la France en signant la convention de Genève : assurer aux personnes vulnérables la protection qu'ils ont acquise dans notre pays, y compris en protégeant leur famille, dès lors que la filiation est un facteur de vulnérabilité. Il s'agit donc de respecter à la fois nos principes, nos idées, nos sentiments et le droit.
Nous ne pouvons que nous féliciter et nous enorgueillir d'être en mesure de voter un tel article dans ce projet de loi – il n'y en a pas beaucoup que nous soyons ainsi prêts à soutenir. Nous proposerons des amendements tendant à aller plus loin, afin de renforcer des droits déjà acquis par des personnes parce qu'elles en ont besoin. Il ne s'agit pas d'ouvrir les vannes d'une immigration qui submergerait le territoire, mais simplement d'honorer nos engagements et notre devoir d'humanité et de protection. De cela, je le répète, nous ne pouvons qu'être fiers.