Une jeune femme de dix-neuf ans ayant effectué des milliers de kilomètres avec sa famille n'est-elle pas, dans les faits, à la charge de ses parents ? Pourquoi vouloir ajouter des effets de seuil, hautement préjudiciables, là où ils n'ont pas lieu d'être ? Une personne de dix-neuf ans mutilée, handicapée ou tout simplement fragile car choquée par ce qu'elle a vécu au long du parcours effectué pour fuir une mort certaine, n'a-t-elle pas vocation à rester auprès de sa famille ?
Nous saluons bien sûr l'esprit de l'article 3, pour lequel nous voterons. Toutefois, tâchez de ne pas le pervertir en y introduisant des barrières inutiles et injustes.