Dans quelque temps, des propositions seront faites pour répondre à ce problème qui est devenu majeur, en France comme dans d'autres pays. En effet, le nombre de mineurs non accompagnés est passé, ces dernières années, en France, de 5 000 à 15 000 pour les cas reconnus, le nombre d'examens de situation atteignant 50 000. On n'est donc pas dans le même ordre de grandeur que pour le phénomène visé par l'article 3, qui, je le redis, concerne 357 mineurs.
Second point : actuellement, dans le CESEDA, ce sont théoriquement les parents qui doivent transmettre à l'OFPRA le certificat médical confirmant qu'il y a eu excision. Ils ont l'obligation de consulter le médecin, mais ne le font pas forcément ; nous voulons donc que ce soit le médecin qui transfère directement le certificat à l'OFPRA. Il me semble qu'il s'agit d'une mesure de bon sens qui permet de protéger les jeunes filles. C'est tout ce que nous voulons faire ; c'est à cela que se résume l'article 3.