Ces amendements montrent qu'il y a deux positions dans cet hémicycle. Nous pensons tous que la France n'a pas la capacité, aujourd'hui, d'accueillir et d'intégrer toutes les personnes qui arrivent sur notre sol.
Une partie des députés souhaite tout simplement augmenter les moyens alloués à ces capacités d'accueil, ainsi que le nombre de personnes que l'on accueille. Une autre partie des députés veut réduire l'immigration dans un souci d'efficacité, afin de mieux accueillir et de mieux intégrer les personnes à qui l'on donne le droit d'asile. Vous avez voulu, dans ce texte, lier la question de l'asile à celle de l'immigration. Ce n'est pas notre choix, et nous défendons une politique d'immigration différente de la vôtre.
Enfin, je voulais apporter ma pierre à l'édifice de la sérénité des débats…