Ces amendements reposent sur un postulat contestable, sur une fausse évidence. Leurs auteurs semblent considérer qu'il est plus facile, aujourd'hui, d'avoir une adresse postale qu'un numéro de téléphone portable : je ne suis pas sûr que ce soit très vrai, notamment pour les demandeurs d'asile.
Monsieur le président de l'Assemblée nationale, je me réjouis de votre présence au perchoir ce soir. Cet après-midi, lorsque vous êtes venu, vous nous avez, entre autres choses, communiqué une information importante : le refus de notre demande d'un scrutin solennel sur ce texte. Ce soir, votre présence incitera peut-être M. le ministre d'État à nous donner enfin les informations que nous demandons depuis le début de l'examen de ce texte à propos du plan de régularisation de masse d'étrangers en situation irrégulière dont a fait état la presse. Nous voulons aussi qu'il nous réponde à propos de l'absence d'étude d'impact sur le regroupement familial, ainsi que sur ce que nous avons découvert cet après-midi, à savoir l'existence d'une stratégie cachée concernant les mineurs étrangers non accompagnés, par le biais d'une nouvelle proposition de loi.