Triste soir, effectivement, à l'Assemblée nationale ! Le droit d'asile est gravement fragilisé par cette réduction drastique des délais. La liste est longue pourtant de ceux qui avaient exprimé leurs inquiétudes à ce sujet : le Défenseur des droits, la Contrôleure générale des lieux de privations de liberté, mais aussi la Commission nationale consultative des droits de l'homme, le Haut commissariat aux réfugiés, des agents de la CNDA, des écrivains, des journalistes, des avocats, des syndicats, des universitaires, 440 associations nationales, locales ou simples collectifs regroupés dans les états généraux des migrations…
Parmi ces associations, Amnesty international, l'association Elena, la Cimade, Emmaüs, le CCFD-Terre solidaire, le GISTI – Groupe d'information et de soutien des immigrés – , la FASTI – Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s – , la Ligue des droits de l'homme, Médecins du monde, l'ACAT – Action des chrétiens pour l'abolition de la torture – , Peuples solidaires, l'ANAFE – Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers – , le Centre Primo Levi, la Fondation Abbé Pierre, France libertés, Terre des hommes…