Pour avoir visité une centrale, j'insisterai sur le fait que les personnels s'y observent beaucoup mutuellement. Cela commence par une vérification du caractère réglementaire de la tenue ou du bon état de rangement du matériel. Beaucoup de messages sont passés, qui encouragent les employés à repérer chez leurs collègues un éventuel mal-être, une fragilité psychologique ou encore des signes de radicalisation.
S'agissant des sous-traitants, comme on vous l'a dit, le mécanisme de criblage est bien en place : l'algorithme « Accred » du COSSEN donne accès à neuf fichiers, ce qui permet une remontée d'information dense et complète et un bon suivi des personnes de nationalité française. La situation est plus compliquée pour les personnels de nationalité étrangère, pour lesquels une marge de progrès est possible. Si le fichier Schengen était accessible autrement que dans le cadre de poursuites judiciaires, on ferait mieux en matière de personnel étranger.