Ce qui poserait le problème de la coexistence, au sein des personnels de l'ASN, de gens dont certains auraient ce « besoin d'en connaître » et d'autres pas, alors que l'ASN a plutôt une culture de la transparence. J'y vois le risque d'effets de friction, voire de contradiction. C'est une difficulté qui est en creux dans votre question.
S'agissant des lance-roquettes, il faut interroger le service de défense, de sécurité et d'intelligence économique (SDSIE), bras armé du MTES. Ils vous diront qu'ils ont en effet procédé à des tests en 2015, auxquels nous avons été associés, en utilisant des RPG-7 lance-grenades contre des épaisseurs reproduisant, par leur texture et par leur profondeur, les murs qui entourent les zones vitales des centrales nucléaires. Les tests ont permis de faire voir le niveau de pénétration. Ils ont été concluants dans la mesure où ils ont permis de montrer que les murs résistaient.