Pour répondre à vos autres questions, les piscines sont évidemment en zone vitale. Les PSPG étaient présents et n'ont pas tiré sur les militants de Greenpeace, et je crois que tout le monde s'en réjouit ; mais s'il avait fallu protéger la zone vitale, ils l'auraient fait. Du côté de l'État, personne ne minimise les choses : nous considérons que les intrusions sont dangereuses pour ces militants comme pour les PSPG, et surtout qu'elles brouillent l'appréciation des choses par les PSPG qui ne sont pas là pour faire du maintien de l'ordre ou de la dissuasion de manifestation. C'est la raison pour laquelle le SGDSN a plutôt poussé à la loi de juin 2015 sur le renforcement de la répression pénale sur les intrusions, afin que les mesures de protection se concentrent sur la vraie menace, en l'occurrence la menace terroriste.