Le phénomène observé à cette date lui-même n'est pas clair : après décantation, de nombreuses occurrences ont été disqualifiées ; il s'est produit un certain emballement, tout le monde voyait des drones. Je ne dis pas que ça n'a pas eu lieu mais, même sur le nombre de survols, nous n'avons pas les idées totalement claires. Nous ne pouvons pas non plus vous dire si c'était de la surveillance, du renseignement ou quoi que ce soit d'autre. Une chose est sûre : il n'est pas bon que des drones survolent nos installations car leurs images peuvent être beaucoup plus précises que des images satellites que l'on peut trouver sur divers sites. C'était donc un réel problème, qu'il fallait traiter. Le SGDSN a mobilisé tout le monde, à la fois sur le terrain législatif et sur la recherche de moyens d'action – brouillage, leurrage ou destruction en vol.