Je voudrais ajouter que, dans le souci d'améliorer en permanence la sécurité, nous sommes en train de doter la totalité des murs d'enceinte de nos centrales d'équipements de détection.
Monsieur Zulesi, vous m'avez interrogée sur les trafics de matières fissiles. C'est un sujet qui dépasse les seules compétences du ministère de la transition écologique, et sur lequel nous travaillons avec le ministère des affaires étrangères, Bercy et la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI), ainsi que le ministère de l'intérieur.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a émis, concernant les flux de matières fissiles, un certain nombre de prescriptions que nous avons intégrées à notre réglementation. À la date d'aujourd'hui, nous n'avons aucun renseignement permettant d'alimenter une quelconque présomption de trafic.
Par ailleurs, les arrêtés d'exploitation imposent aux opérateurs des normes de comptabilité matière extrêmement strictes. Des contrôles réguliers ont lieu, qui permettent une traçabilité des matières qui entrent ou sortent de nos unités. Lorsque des écarts ont été constatés, des explications ont toujours été trouvées. Il ne me semble donc pas qu'il y ait de problème particulier dans ce domaine.