Puisque vous évoquez les moyens de la CNIL, madame la rapporteure, je saisis cette occasion pour rappeler que la réforme ne se fait pas à droit constant. Quand on regarde ce qui se fait du côté de nos voisins allemands et britanniques, on se rend bien compte que nous sommes très loin du compte – quelques petites centaines d'agents chez nous, contre environ un millier pour les États que j'ai cités –, et ce n'est pas avec les quelques postes – un ou deux – qui vont être créés que la CNIL pourra assumer ses fonctions. La commission doit être en mesure d'assumer ses nouvelles contraintes et obligations : soyons-en les garants. C'est un vrai sujet car, si nous n'y prenons garde, la chute pourrait être vertigineuse.