Quand on permet aux citoyens de s'exprimer, ils montrent effectivement une grande envie de participer, ce qui est un bon signal.
Les plateformes citoyennes, conçues à l'aide de logiciels libres, peuvent être très facilement réinstallées : cela ne prend qu'une ou deux journées de travail à un développeur informatique. Pour notre part, nous avons eu recours au logiciel Your Priorities, développé en Islande et utilisé dans ce pays pour les budgets participatifs, et le recommandons pour des démarches similaires.
Les applications de mise en relation constituent l'une des autres possibilités offertes par le numérique. Elles permettent en effet la mutualisation de ressources entre les députés – qui constituent une communauté assez soudée –, par exemple en matière de covoiturage et, d'une manière générale, pour toutes les activités consommatrices d'énergie et d'autres ressources, dans la logique de l'économie de partage.
Enfin, une fois que vous avez engagé une réflexion sur des propositions, vous pouvez utiliser une application numérique afin de les soumettre aux commentaires, soit d'une communauté d'experts, soit de l'ensemble des citoyens. Il existe des plateformes performantes dédiées à cette utilisation, par exemple Cap Collectif ou Democracy OS, qui permettent à une communauté de commenter et éventuellement d'enrichir les textes qui leur sont soumis.