Je tiens à vous rappeler que le maintien en zone d'attente de mineurs donne lieu à au moins un jour franc, pour que l'on puisse s'assurer que leurs droits sont préservés, contacter les autorités du pays d'origine et, dans tous les cas, mandater un administrateur judiciaire ad hoc pour évaluer leur situation. Par ailleurs, les mineurs exercent évidemment tous les droits dont bénéficient les majeurs, à savoir l'accès à un interprète, un médecin, un conseil juridique ou associatif. Le maintien en zone d'attente des mineurs est donc particulièrement cadré pour tenir compte de leur vulnérabilité. L'avis est donc défavorable.