J'avoue mon embarras en écoutant les arguments qui ont été développés pour soutenir la proposition. Quand je songe aux phénomènes que j'observe à Mayotte, qui sont autrement importants, en termes de volume, que ceux qu'on constate dans l'Hexagone, je me demande si je n'ai pas perdu mon français.
Que quelqu'un qui espérait faire sa vie en France, par exemple à Mayotte, et, ayant constaté que les conditions sociales y sont extrêmement difficiles, sollicite et reçoive une aide pour rentrer chez lui, je peux le comprendre. Mais va-t-on donner une prime à quelqu'un qui a mobilisé toutes ses forces et engagé des sommes importantes pour se rendre en France ? Dans ce cas, il est probable qu'il ne la recevra que pour partir et revenir. Franchement, votre raisonnement m'échappe. Mais peut-être est-ce dû à mon français, qui ne me permet pas de le comprendre.