Je rappelle, d'abord, que tous les groupes, à l'exclusion de celui de La République en marche, avaient demandé un vote solennel sur ce texte. S'agissant d'un texte aussi important, examiné en début de législature, c'était la moindre des choses. Ensuite, nous ne laisserons pas passer cette régression dans les droits des demandeurs d'asile sans en parler. Nous prendrons donc le temps qu'il faut.
Dans mon territoire, se tiennent aujourd'hui les états généraux des migrations, organisés par 440 associations ou collectifs de citoyens, qui débattent de ce texte et manifestent pour exprimer leur opposition.