Un tel texte a cela de positif que tout article peut servir de support à de grandes considérations. Cet article n'était toutefois pas le plus évident pour remettre à plat notre conception de l'accueil, puisqu'il vise simplement à aligner les dispositions relatives à l'interdiction de circulation sur le territoire français pour les ressortissants des pays membres de l'Union européenne sur celles des ressortissants d'autres pays.
Si l'on peut tout remettre à plat à chaque fois, on peut aussi considérer que, somme toute, ces dispositions font partie de l'arsenal cohérent et équilibré que nous souhaitons développer, tant pour la politique d'accueil que nous voulons mettre en place, qui bénéficiera d'abord aux demandeurs d'asile appelés à s'implanter durablement sur notre territoire, que pour la politique de reconduite à la frontière de ceux qui ne doivent pas y être, et pour la façon de faire respecter nos règles.
Hier, notre collègue Guillaume Larrivé s'interrogeait sur la réalité de nos convictions et de notre volonté de faire respecter ce que nous voulons faire. Cet article fait justement partie de la cohérence du texte : c'est parce que de telles dispositions existent que nous parviendrons véritablement à faire appliquer notre politique.