Pour ce qui concerne le FSPRT, je vous signale qu'il est constitué uniquement à partir de témoignages de soupçons de radicalisation. Il est alimenté au jour le jour par des personnes qui nous signalent des gens qui pourraient s'être radicalisés. En fonction des soupçons que nous avons, nous examinons et classons les cas, et les personnes signalées sont suivies soit par la DGSI, soit par le renseignement territorial, soit par un autre service compétent. Cela veut dire que ces personnes sont bel et bien suivies.
Quel est le problème fondamental aujourd'hui ? C'est que le terrorisme, puisque c'est ce dont vous parliez tout à l'heure, a évolué, et qu'il y a un certain nombre de personnes qui se radicalisent toutes seules, dans leur coin, puis qui passent à l'acte. Celles-là sont extrêmement difficiles à identifier.